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Historique

 

La Promenade

 

      C'est en 1918 que cette promenade a été créée par la "Ligue des Amis de l'Amblève" sous l'impulsion du grand passionné des sites géologiques de notre région, Edmond Rahir (1864-1936) avec l'assentiment de la Commune d'Aywaille. C'était un ardent défenseur de la préservation des milieux naturels et par des démarches énergiques il arriva à sauvegarder certains sites de toutes destructions urbanistiques ou autres.  Par ses nombreuses explorations souterraines, il est aussi considéré comme un des pionniers de la spéléologie en Belgique. Il est l'auteur de nombreuses publications qui furent à l'origine du développement touristique dans notre région ardennaise. Une stèle en son honneur se trouve au départ de la promenade, près de la première passerelle.

 

 Le site du Ninglinspo a été classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie par Arrêté Royal le 8 avril 1949.

 

 

Le Ninglinspo ... bizarre comme appellation !

 

       L’explication demande un bref rappel de l’histoire bien compliquée de la Belgique. C’est un épisode de la période appelée « Ancien Régime » qui a précédé la création de la Belgique en 1830. A partir de 1792 les armées de la 1ière République française envahirent le pays et finalement la France annexa les territoires de la Belgique actuelle, nous sommes donc devenus français de 1795 jusqu’à 1814, un an avant la défaite des armées de Napoléon à Waterloo. Pendant cette période française, notre région appartenait au « Département de l’Ourthe » et elle fut arpentée par des cartographes français chargés de faire un inventaire territorial. Au cours de leurs relevés, ils confondirent le nom du cours d’eau avec celui d’un terrain où il se jette dans l’Amblève et qui s’appelait « En Inglin spau », c'est-à-dire à la source d’Inglin, propriétaire du terrain dont on a perdu toute trace.


      Le nom d’origine du ruisseau est en réalité le "Doulneux" (Dulnasus en latin) indiquant qu’il provient d’une aulnaie. Il est nommé ainsi dans la charte de Sigebert III datant de 647 pour situer une frontière de son territoire. Cette appellation apparaît aussi dans les registres de l'ancienne seigneurie d'Aywaille.

 

     Une explication plus détaillée, avec un plaidoyer pour un retour à son appellation  d’origine, est formulée par André Andries dans son ouvrage "Lettres de noblesse des habitants de Verbuisson", vous pouvez en prendre connaissance en bas de page.

 

Les Bains

 

     Les curieuses cuves ou marmites creusées par le tourbillonnement des eaux qu’on découvre tout au long de la promenade ont reçu des appellations qui ne sont pas étrangères à son charme : Bain des Naïades, d’Hermès, de la Loutre, du Cerf, de Diane ou encore de Vénus.

 

     Les noms de ces bains ont été donnés par un naturaliste, Laurent-François DETHIER, avocat theutois, député au « Conseil des Cinq-cents » à Paris durant la période française de la Belgique. Avant celle-ci, en 1789, il joua un rôle très actif dans la « Convocation du Congrès de Polleur » et dans la "Révolution Liégeoise".

 

 

La première carte

 

    Carte de la promenade établie par Edmond Rahir début du siècle dernier et reproduite dans son livret au « Pays de l’Amblève ».

Sur le tracé, il n’y avait que 14 passerelles.

 

 

 

Le Doulneux, patronyme du Ninglinspo

 

       M. André Andries (1930-2018) est très attaché à sa belle région fagnarde où prennent source les deux ruisseaux, le Hornay et celui des Blanches Pierres, qui se réunissent à « la Fourchette » pour former le Ninglinspo. Soucieux de la sauvegarde du patrimoine local, il défend l’idée d’un retour à l’appellation d’origine du Ninglinspo. Il formule son plaidoyer dans le chapitre « Hydrographie » de son ouvrage « Lettres de noblesse des habitants de Vertbuisson » véritable anthologie de ce petit village et de ses alentours. A noter que la commune de Theux en août 2016 a attribué le nom de « Chemin du Doulneux » à celui qui, au départ de Vertbuisson suit le parcours du Hornay pour rejoindre le site de « la Fourchette ». Pareille initiative de la commune d’Aywaille est attendue à Sedoz pour le chemin qui, au départ du parking, conduit à la Chaudière.

                                                                                               Extrait reproduit avec l'autorisation de l'auteur.
Extrait reproduit avec l'autorisation de l'auteur.

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