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Photos-randonnée du Ninglinspo
Arrivés de bonne heure sur le petit parking, nous enfilons nos grosses bottines de marche, nous nous munissons de nos appareils photos et d'un petit sac à dos contenant quelques petits pains, un saucisson, et de quoi nous désaltérer. Il ne fait pas très chaud, nous jetons un petit coup d'oeil au ruisseau qui longe le parking: les eaux sont basses.
Nous nous engageons par la petite route goudronnée sous le feuillage de quelques hêtres remarquables, laissons une petite chaumière sur notre droite et arrivons à l'orée du bois qui abrite notre joyau.
Nous pénétrons dans le sous-bois et nous découvrons un premier petit gué dans lequel s'écoule le ruisseau du "Vieux Chera", la passerelle P1 nous permettant un passage à sec en cas de crue. Sur la droite, une stèle érigée en l'honneur d'Edmond Rahir.
Le large chemin longe le Ninglinspo, les eaux sont limpides, de gros cailloux épars garnissent son lit. Nous franchissons un second gué, la passerelle P2 nous invitant à l'emprunter lorsque le débit du ruisseau est plus important.
C'est ici que nous laissons le chemin d'exploitation sur notre droite, pour suivre le sentier de randonnée qui va longer le ruisseau sur sa rive gauche. Les racines des charmes tortueux sont saillantes, nécessitant pour avancer un regard vers le sol. Nous effectuons notre agréable remontée bercés par le vif clapotis des eaux. Le chemin devient plus étroit, effectue une longue courbe et surplombe le ruisseau d'un petit à-pic réclamant toute notre attention, immédiatement perturbée par le fracas de flots très proches ...
Nous distinguons les premières cascades au travers des branches et rejoignons très vite la première splendeur. Nous sommes très
impressionné devant le lieu dit "la Chaudière", arène rocheuse de dimension respectable qui reçoit le "Ruisseau de la Chaudière", également appelé "Ruisseau des Grandes-Fanges", et notre
généreux Ninglinspo.
Le niveau de l'eau nous permet une descente dans le lit pour admirer de près ce chaudron "bouillonnant", le côté marmite étant accentué par la couleur rougeâtre des roches. Quel spectacle! Nous prenons quelques clichés. Au dessus de nous, quelques promeneurs moins téméraires nous observent à partir du point de vue aménagé en surplomb. C'est avec un pincement au cœur que nous quittons ce premier bain dans lequel nous avons brièvement séjourné, impatients de découvrir la suite.
Nous remontons avec quelques difficultés sur le sentier pour surplomber notre chaudière, point de vue touristique, et franchissons la passerelle P3 qui nous fait passer rive droite sur un coteau sécurisé en prolongement du pont. Sur notre droite, un remarquable ensemble de petites cuvelles, un rocher dressé au milieu du courant, et un "menhir" garni de mousse terminent le site des roches rouges de la Chaudière.
Le sentier, jonché de roches et de racines, nous mène au gué suivant que nous ne traverserons pas. Nous suivons le chemin d'exploitation un court moment, pour ensuite reprendre sur la droite et longer une charmante portion moins pentue du Ninglinspo. Bercés par le chant d'un Troglodyte marquant son territoire, nous arrivons au lieu dit petit Chaos, ou nous observons un ensemble de rochers polis joliment imbriqués, une belle nappe d'eau sur le haut, les cascatelles se faufilant entre les blocs, pour se déverser dans une petite cuvelle allongée.
Nous remontons le sentier sur une bonne cinquantaine de mètres et apercevons la passerelle P4 que le tracé nous invite à prendre pour nous retrouver rive gauche. Une variante, ancien tracé, remonte la rive droite le long de la "Grande île"; celle-ci n'est entourée d'eau qu'en cas de crues. Les deux tracés se rejoignent en amont de celle-ci, au niveau d'un large replat naturel où on peut en élevant le regard à droite apercevoir au sommet de la colline les "Roches Crahay".
Les deux chemins remontent respectivement leur berge, enlacent la "Petite île", et débouchent au pied du premier bain ou une passerelle P5 doit encore être installée dans un avenir que nous espérons proche.
A cet endroit, un saut sur la rive droite, si vous n'y êtes déjà, vous permettra de profiter du plus bel angle de vue pour le découvrir. La
cascade surmontée de deux gros rochers, se jette avec fracas contre la roche, formant une petite cuvelle. Une cascatelle en ressurgit pour former ce superbe "Bain des Naïades".
Nous traversons le ruisseau pour rejoindre la rive gauche et remontons le sentier de terre, un petit passage à corde nous mène sur un promontoire
pour découvrir un magnifique ensemble de 8 cuves s'échelonnant sur 90 mètres de long sur un dénivelé de 11%.
Quel spectacle! Une cascade de 3 mètres de haut déverse ses flots dans un long creuset relié à deux vasques allongées en forme de baignoires géantes, le tout habilement façonné au fil des millénaires. Le temps s'est arrêté, nous sommes dans un autre monde, très loin du stress permanent de notre société galopante et dévorée par le besoin d'évolution.
A cet endroit, nous descendons prudemment en aval de la troisième cuve pour profiter de la vue offerte à partir des deux rochers surplombant le "Bain des Naïades": un remarquable chaudron de 5 mètres de diamètre creusé par l'érosion mécanique des eaux. Prenez garde à partir de cet endroit, les rochers deviennent particulièrement glissants jusqu'à la fin du chapelet, les feuilles mortes masquant l'humidité omniprésente.
Nous empruntons à nouveau le chemin surplombant les cuves 3 et 4 que nous venions de quitter pour reprendre notre remontée fantastique. Trente mètres plus loin, nous découvrons sur la gauche en enfilade une succession de quatre bains et cascades, probablement l'ensemble le plus harmonieux du parcours. Le premier et le plus grand est le "Bain d'Hermès", les autres ne portant pas de nom. Les roches sont polies, sculptées en arrondis; les toboggans sont modelés type aqualibi naturel, une pure merveille!
L'un d'entre nous profite de la clarté des eaux pour inspecter, agiter et retourner quelques cailloux dans le fond, en espérant y trouver
signe de vie. Pas d'algues, poissons ou larves, un univers minéral faunistiquement très pauvre dû à la forte dénivellation, aux forts courants inhospitaliers et leur origine acide du
plateau des Fagnes.
Sur la droite, en contre-haut, un banc nous invite à faire une petite pause contemplative dans ce lieu idyllique. Nous sortons les gourdes et nous nous asseyons ... les arbres se sont éloignés pour laisser place à une clairière de roche et d'eau ... amalgame du plus bel effet qui ne lasse pas le regard.
Nous nous décidons finalement à lever le camp car nous savons qu’il nous reste de nombreuses splendeurs à découvrir et nous franchissons la
passerelle P6 en prenant un dernier cliché de cet escalier aquatique. Nous remontons maintenant le ruisseau rive droite sur un petit chemin de terre, de schiste et de racines durant une bonne
centaine de mètres. C'est là que nous apercevons le deuxième signe de vie, une Bergeronnette des ruisseaux prenant son envol à partir d'un amas de grosses pierres au milieu du
ruisseau.
Nous franchissons la passerelle P7 pour nous retrouver un très court moment sur la rive gauche, la passerelle P8 étant très proche. Dans la
courbe qui les sépare, nous tombons nez à nez avec un collègue photographe, nous échangeons quelques mots, et quittons l’endroit assez rapidement pour ne pas déranger. Cette jolie formation
miniature "roches érodées et bain" à cet endroit, retient toute notre attention. A nos yeux, elle mériterait une appellation particulière, comme de nombreuses autres d’ailleurs.
La passerelle P8 franchie, nous remontons le ruisseau sur sa rive droite, le parcours est fait de racines et cailloux. Les rives sont garnies d'aulnes alors que la forêt est à prédominance de hêtres et de chênes.
La passerelle P9 nous invite à emprunter l'autre rive. De ce pont, on observe en amont un ensemble de cuves peu profondes joliment disposées en escaliers tout au long d'une courbe qui mène notre regard vers le lieu dit "Grand Chaos". C’est un ensemble de rocs formant sur une distance d’une vingtaine de mètres, un obstacle à l’écoulement. C’est ici, qu'en cas de grosses crues, on peut observer la puissance diabolique du torrent.
Nous quittons cette passerelle pour rejoindre par la rive gauche, la P10 qui surplombe de très près le "Grand Chaos". Une fois franchie, nous observons sur notre droite un grand rocher plat baptisé la "Pierre Tombale" vu sa taille et sa forme. Malgré son nom, elle donne envie de déballer le pique-nique, mais ce n’est pas encore l’heure ; nous poursuivons notre ascension.
La vallée est plus étroite et le sentier devient acrobatique. Nous nous faufilons entre les rochers en nous tenant ci et là jusqu'à atteindre la "Grande Pierre", qui jadis avait pour compagnon un grand chêne. A cet endroit, sur des rochers garnis d'abondantes mousses au vert profond, de superbes coulées ferrugineuses orange (ferrobactéries) dégoulinent dans le Ninglinspo. La quantité de gros blocs jonchant le lit est ici très impressionnante. En amont nous apercevons la passerelle P11 en pleine animation, avec juste devant, le "Grand Barrage" constitué de très gros blocs de quartzite pour l'occasion illuminés par une belle éclaircie.
Un sympathique petit groupe de néerlandophones portent un toast sur le pont et nous invitent à se joindre à eux. Nous faisons halte un gros quart d'heure en échangeant nos points de vue respectifs sur la beauté des lieux dont nous sommes en train de profiter. Une très agréable rencontre; le petit péket de derrière les fagots nous a fait grand bien.
Nous échangeons nos Email puis nous reprenons la route. Nous traversons le petit ruisseau de "Noirheid", escaladons le talus et rejoignons le
large chemin d'exploitation que nous ne quitterons plus durant 450 mètres. Nous sommes dans une magnifique hêtraie très aérée. C'est ici que la promenade des "Roches de Crahay" se sépare de celle
du "Ninglinspo", elle est balisée par un rectangle jaune.
Le chemin remonte parallèlement au ruisseau encombré d'immenses rochers de quartzite dévalés d'on ne sait où. Sur notre droite, de multiples sources et filets d'eau dégringolent du talus. Un nouveau gué se profile sur notre gauche; le débit du Ninglinspo devient plus faible, ce qui nous permet d'enjamber le cours d'eau en négligeant la passerelle P12.
La suite est de toute beauté; le large sentier, très facile, serpente au fil des gués doublés par d'anciennes passerelles, P13 et P14; les mousses, les roches et les cascatelles forment un ensemble des plus harmonieux merveilleusement agencé par dame nature.
Le chemin d'exploitation monte tout à coup vivement; mais, sur notre droite, la passerelle P15 nous invite à suivre le cours de l'eau. Le lit est plus large, la berge opposée est aménagée avec de gros blocs de pierre pour éviter l'érosion lors des grandes crues.
La vallée se resserre soudainement, une première grande poche d'eau attire notre attention. Le sentier en corniche monte et vire à droite, le précipice se creuse. Nous découvrons alors le "Bain de la Loutre", la plus grande des 4 cuvelles d'un magnifique ensemble. Face à nous et surplombant le bain, un remarquable cirque de mousse verte rehausse encore la beauté du site.
Ce passage est délicat mais une corde arimée au rocher sécurise la corniche. Peu après, les racines et les rochers sont ici des obstacles à la progression. Nous sommes dans un canyon de 150m de long où la roche et l'eau sont reines. L'impression de fraicheur est intense, et les tons sont plus froids.
Nous apercevons, du haut du promontoire, les passerelles P16 et P17 en amont. La main serrée à la corde, nous descendons prudemment dans la gorge; les rochers sont ici sur tranches et des petites poches d'eau stagnante y sont prisonnières. Regardant à deux fois où nous posons le pied, nous surprenons une grenouille rousse de belle taille en train de superviser notre laborieux franchissement: le chemin se fond avec le lit du ruisseau, remonte à flanc de rocher, y redescend, nécessite un nouveau passage à la corde, et nous sommes finalement contents de retrouver la stabilité des passerelles. Un dernier coup d'oeil en aval sur le delta rocheux du bain de la loutre, et nous reprenons notre remontée.
Le sous-bois est ici fourni et nous arpentons la rive gauche pour rejoindre un gué jadis aménagé; quelques rochers et pierres plates nous permettent de traverser sans trop de difficultés car les eaux sont très basses. En période de crue, nous nous trouverions devant un obstacle infranchissable, coincés par le rocher sur notre droite. C'est à cet endroit que la passerelle P18 doit, sous peu, être réinstallée. Les bottes sont ici précieuses.
Nous remontons maintenant le chemin rive droite. Le Ninglinspo est plus calme, il se faufile entre des roches humides garnies de mousses. Une petite clairière se profile face à nous. Sur notre droite, un affluent dégringole la colline boisée et nous invite à traverser pour admirer ses cascatelles. Nous poursuivons le sentier qui nous conduit à la partie la plus sportive de la randonnée. L'un de nous, équipé de bottes, traverse le ruisseau pour remonter par l'autre rive, empruntant ainsi un passage visiblement plus aisé. Une main courante faite d’un cordage nous est de la plus grande utilité pour parcourir, sur 50 mètres, un chemin improvisé sur de la roche glissante mais consolidé à certains endroits par des encrages de rondins en bois.
A plus d’un endroit, au-delà du Bain de la Loutre, comme plus en aval, nous remarquons de superbes coulées ferrugineuses qui tentent de se diluer dans le ruisseau.
Le chemin s’éloigne du Ninglinspo et prend un peu de hauteur. C’est au milieu de myrtilliers et de fougères que, sur une bonne centaine de mètres, nous continuons notre route en évitant de trébucher sur des pierres saillantes présentes un peu partout.
Nous débouchons alors dans une grande clairière, c’est là que naît le Ninglinspo. Nous sommes au lieu-dit « La Fourchette », confluent du ruisseau du « Hornay » avec celui des « Blanches Pierres ». Immédiatement, notre attention est attirée par la superbe cascade qui déverse les eaux des « Blanches Pierres » d’une limpidité étonnante, dans un bain de belle taille, c’est le fameux « Bain du Cerf ». A gauche, le ruisseau du Hornay, d’apparence plus modeste par son débit, déambule entre des grosses pierres, passe sous la passerelle P19 et va rejoindre l’écoulement du « Bain du Cerf ».
C’est ici, sur le gros rocher qui offre une très belle perspective sur le bain, que nous décidons de faire la pause « casse-croute ». Nous sortons le saucisson, la Grimbergen et les michots préparés dès potron-minet pour nous rassasier avec bonheur en jouissant du cadre grandiose qui nous entoure.
Les bonnes choses ayant une fin, nous faisons nos "valises" en prenant soin, bien évidemment, de ne laisser aucune trace de notre passage. Nous traversons la passerelle P19 pour emprunter le sentier en corniche, taillé jadis dans la roche par les « Amis de l’Amblève » qui est maintenant sécurisé par une rambarde costaude. De cet endroit, on peut admirer le chenal qui conduit le ruisseau à la superbe cascade toute en glissade du « Bain du Cerf », il est d'un poli et d'un profil ondulatoire d’une régularité mathématique étonnants, s'en approcher est un plus, mais il faut mettre les pieds dans l'eau du bain du Cerf …
La corniche fait une courbe à gauche. En contrebas nous apercevons une cuve assez encombrée de branchages et qui est alimentée par le déversoir d’une autre chaudière. Celle-ci est décrite par Ed. Rahir comme la plus parfaite et la plus remarquable de notre pays, elle est connue sous le nom de "Bain de Diane". La belle luminosité et la transparence des eaux nous permettent de l’admirer, mais nous remarquons qu’elle est envahie par des gravats qui doivent quelque peu gêner Diane lors de ses baignades. Jadis, elle avait 2 mètres de profondeur.
On peut imaginer que Diane, après avoir pris son bain, glissait dans l’autre cuve pour s’y rincer et qui sait, se laissait entrainer dans le toboggan idyllique pour aller rejoindre le cerf dans ses ablutions …
Sur notre gauche, en hauteur et sous les pins, un petit banc nous attend, c'est là que nous ferons notre "photo de famille". A droite, toujours en contrebas, le ruisseau passe par une succession de petites vasques allongées et une roche en forme de pain, gît au milieu de son lit.
Nous poursuivons sur la corniche pour arriver au plus majestueux des bains, le « Bain de Venus ».
Ce n’est pas un hasard si on lui a donné le nom de la déesse de beauté. La perspective est grandiose, une cascade de 5 mètres de haut glisse harmonieusement dans un écrin de roches pour se déverser dans une grande cuve particulièrement impressionnante où un rocher en forme de pyramide semble en préserver l’accès. Peu en aval, un arbre tombé de l'autre rive est toujours en équilibre sur une de ses branches. Petite note atypique pour un bain d’une architecture aussi pure. Nous descendons sur la roche en prenant quelques risques pour prendre nos clichés sous son meilleur angle et profiter de cette ambiance durant un long moment avant de remonter pour admirer l'ensemble, juchés sur l'imposant escalier aménagé sur les hauteurs. Un bémol cependant: l’arbre qui a chuté et deux autres très proches du bain font écran et empêchent la plénitude de ce point de vue exceptionnel.
Nous sommes à l’altitude de 325m et nous avons parcouru un peu moins de 3 km.
En regardant notre montre nous constatons qu’il s’est écoulé près de 2H30 depuis notre départ du parking. C'est à ce moment que nous prenons conscience de la connivence qui s'est progressivement et profondément installée entre le Ninglinspo et notre petit groupe.
Nous continuons la remontée du ruisseau qui, depuis la Fourchette, est maintenant celui des "Blanches Pierres", la pente est toujours prononcée jusqu'à une cuvelle de taille modeste.
Nous arrivons à un replat, l’aspect canyon s'atténue et le ruisseau est moins bruyant, il laisse place à une succession de petites cascatelles et plans d'eau. Les eaux rousses sont entourées de taillis et de mousse d'un vert profond, le délicat clapotis a remplacé le fracas des eaux du Ninglinspo.
En point de mire la dernière passerelle, la P20, elle ne sert qu'en cas d'eaux fortes. Nous sommes de retour sur le chemin d'exploitation, un gros rocher stagne en bordure de gué. Nous prenons à droite pour entamer une nouvelle ascension et atteindre le point le plus élevé de la promenade qui culmine à 378m.
Un large chemin bordé d'une haute forêt aérée et traversé par de multiples sources coulant vers le Ninglinspo va nous conduire jusqu'au point de vue Drouet. Nous y prendrons racine en admiration devant le magnifique panorama de la vallée du Ninglinspo.
En quittant ce promontoire, nous avons deux solutions :
- Soit de continuer la descente entamée pour arriver rapidement au parking. La suite de la promenade est alors sans grand intérêt si ce n'est celui de se laisser aller sans la prise d'efforts physiques ...
- Soit celle que nous choisirons, le retour par les "Roches Crahay."
Un fléchage bien visible nous invite à suivre un sentier qui rejoint la promenade AY20, balisé avec des rectangles jaunes. Le sentier descend d'abord puis remonte vers les roches. Le décor est très différent de celui de la vallée. Nous prenons appui sur un sol sec parsemé de pins et de chênes tortueux. Le talus exposé vers le Ninglinspo a subi il y a quelques années une mise à blanc ce qui permet de belles échappées vers la vallée du Ninglinspo.
Sur cette crête insolite faite de "poudingue", nous ferons plusieurs haltes pour observer la nature de la roche et admirer le panorama sur la vallée. Certains passages nécessitent une grande attention car la pente est bien prononcée.
Notre sentier rejoint le chemin d'exploitation un peu en amont de la chaudière. Notre superbe randonnée touche à sa fin. Nous prenons à gauche vers le parking pour faire, en sens inverse, les 300 premiers mètres de la promenade
De merveilleux moments avec de magnifiques images resteront gravés dans nos mémoires. Nous pensons déjà à notre prochaine visite et nous sommes impatients de rapporter cette inoubliable découverte autour de nous.